conduite par Isabelle Gérard et Michel Ancé |
MUNICIPALES |
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Communiqué de la liste « Nancy 100% à gauche », soutenue par la LCR Le
rejet de la politique libérale de Jospin s'est exprimé
localement par la faible mobilisation de l'électorat de gauche
en faveur de la liste conduite par Le Déaut, comme par une abstention
supérieure de près de 8 points à la moyenne nationale.
Avec plus de 2000 voix et près de 8 % des suffrages exprimés,
et jusqu'à 18,9 % au Haut-du-Lièvre, l'extrême gauche
progresse significativement à Nancy, indiquant la possibilité
d'une véritable La LCR est pour battre la droite au deuxième tour. Toutefois la liste Nancy 100% à gauche » conduite par Isabelle Gérard et Michel Ancé rassemble plus largement que la seule LCR, elle regroupe plus généralement des militant(e)s radicalement contre la droite et le patronat, mais aussi opposé(e)s à la politique de la gauche plurielle au gouvernement. Sur le deuxième tour, différentes positions sont présentes sur notre liste, entre celles et ceux qui pensent nécessaire d'en finir avec la municipalité Rossinot, et celles et ceux pour qui Le Déaut n'incarne aucun changement allant dans le sens des intérêts de la population. Pour refléter cette diversité, la liste « Nancy 100% à gauche », et donc sa tête de liste, ne donnent aucune consigne de vote au deuxième tour. Notre mot d'ordre pour Nancy est plus que jamais : « Dehors Vivendi ! ». Au-delà des élections, et en particulier dans les luttes, il faut rassembler toutes les énergies pour contrer les attaques libérales du patronat et du gouvernement, et avancer dans la voie d'une alternative anti-capitaliste. Nancy, le 13.03.01. |
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Les
tracts Nancy 100% à gauche : Revue
de presse Ils et elles se retrouvent dans les luttes aux côtés des militant(e)s de Nancy 100 % à gauche |
L'APPEL :
Les
élections municipales doivent être l'occasion de débattre de ce que vivent
au quotidien les habitants de cette ville, salariés, chômeurs et jeunes.
La politique de Rossinot a été de favoriser dans tous les domaines les
profits des grandes entreprises : la réhabilitation du quartier Meurthe et Canal,
la construction du tramway sont des opérations de prestige mises en œuvre au
profit des promoteurs immobiliers ou de Vivendi et qui ne répondent pas aux
besoins sociaux en matière de logement ou de transport. tramway ou trolley ?
peu importe. La question est d'abord pour les salariés, les chômeurs, les étudiants
de savoir s'ils pourront se déplacer mieux, pour moins cher et en polluant moins.
La politique locale de Rossinot suit la même logique que la politique
nationale de Jospin et Chirac : l'argent public est reversé aux profits privés
: la construction du Zénith a été financée sur fonds pu-blics mais sa gestion
lucrative et privée est confiée à une filiale de Vivendi, il en sera de même
pour le tramway dont la gestion sera confiée à la CGFTE, elle aussi filiale
de Vivendi. Bon nombre de servi-ces publics ont été privatisés : les cantines
des écoles, à Sodexho, filiale de Vivendi, le ramassage des ordures ménagères
à la Rimma, filiale de Vivendi, l'eau à une filiale de Vivendi. Le prix du m3
d'eau a, de ce fait, sensiblement augmenté. Les salariés paient ainsi deux fois
: plus d'impôts pour des servi-ces privatisés plus chers. Et tout ça dans l'opacité
la plus complète.
Au contraire, un projet de ville pour nous, c'est un projet qui améliore
la vie de ses habitants, qui per-mette à chacun(e) de se loger, de se déplacer
facilement, d'accéder à la culture, d'étudier quels que soient ses revenus.
C'est en partant des besoins de la population que nous souhaitons développer
nos propositions dans tous les domaines. Améliorer la vie quotidienne suppose
de rompre radicalement avec la logique du " tout marchandise " qui sacrifie
l'intérêt de la majorité au profit d'une minorité : conditions de travail précarisées,
flexibilité et gel des salaires, menaces sur les services publics (santé, école,
transports)…
Une autre logique tournée vers la satisfaction des besoins et une redynamisation
de la ville comme lieu de vie et de rencontre suppose de développer les services
publics et pour cela, de disposer de ressources publiques. Nous sommes pour
l'impôt à condition de réformer radicalement la fiscalité : supprimer les impôts
indirects qui ponctionnent plus les pauvres que les riches, baser la fiscalité
locale sur les revenus, taxer les profits et le capital des entreprises, les
profits spéculatifs. Cela suppose également de lutter contre la précarité des
employés municipaux : contractuels, CES et emplois-jeunes doivent être titularisés.
Une autre logique suppose aussi une réelle démocratie : c'est à dire
notre participation active à l'élaboration des décisions et le contrôle de leur
application. Cela passe évidemment par le droit de vote à toutes les élections
pour tous ceux qui vivent ou travaillent dans la commune, français et immigrés.
Cela nécessite aussi la possibilité de révoquer les élus à tout moment. Cela
exige enfin la transparence sur les budgets de la commune et de la Communauté
urbaine, et que le processus de décision soit rendu réellement accessible aux
habitants comme aux associations et syndicats.
La constitution de la liste " Nancy 100 % à gauche " soutenue par la
LCR, les propositions à élaborer, la campagne à mener seront l'occasion d'exercer
cette démocratie, par le regroupement et le travail commun de militants politiques,
syndicaux et associatifs impliqués dans les luttes quotidiennes, mais aussi
de salariés, de chômeurs et de jeunes intéressés par le projet d'une autre politique.
Ils
et elles soutiennent l'appel pour une liste 100% à gauche, soutenue par la Ligue
Communiste Révolutionnaire :
Michel ANCE, demandeur d'emploi, militant associatif. Adrien ANTOINE, étudiant.
Thierry BELLIVIER, cadre EDF, syndicaliste. Soraya BENMERAMI, étudiante. Taous
BENLOUCIF-OUALI, employée, militante associative. Jean-Christophe BERCHE, éducateur
spécialisé. Pierre-Edouard BOUR, enseignant. Nicolas BRUAS, étudiant,
pigiste. Blaise BUSCAIL, prof. de philosophie. Yves CASSUTO, enseignant. Jean-Louis
COLLINOT, postier, syndicaliste. Delphine CORDIER, étudiante. Sophie CORRE,
RMIste. Elvire DEMOLY, employée. Philippe DUBOIS, enseignant. Alain FARADJI,
chômeur. Isabelle GERARD, enseignante. Sandrine ISSARTEL, étudiante. Maud JUSNEL,
salariée de la restauration. Jean-Guillaume LANUQUE, enseignant. Anne LEGER,
agent de voyage. Céline MALAISE, étudiante. Slavko MIHALJCEK, enseignant. Philippe
NABONNAND, enseignant chercheur, syndicaliste. Maël NESTI, musicien. Emeline
PARENT, étudiante. Céline PEREZ, secrétaire, syndicaliste. Hervé PERRIN, enseignant.
Sylvie PETIT, employée. Jean PILLOY, enseignant. Catherine PIMENTA, chômeuse,
stagiaire de la formation professionnelle. Manuel REBUSCHI, précaire université.
Vicky REBUSCHI, enseignante, militante anti-fasciste et anti-raciste. Yohan
ROBINOT, étudiant salarié. David Schmitt, infirmier. André VILLEROY, étudiant.
Bora YILMAZ, étudiant.
Je signe l'appel de la liste Nancy 100% à gauche
Et
? :
Lors des élections européennes, la liste Ligue communiste révolutionnaire-Lutte
ouvrière conduite par Alain Krivine et Arlette Laguiller a obtenu cinq députés.
Nous avons proposé de continuer ensemble aux municipales, chacun gardant sa
personnalité, mais Lutte ouvrière a fait le choix de se présenter seule. Nous
regrettons cette décision qui est un recul, alors qu'il faut affirmer une force
anticapitaliste pour résister au patronat et imposer une politique favorable
à la population. Pour notre part, nous entreprendrons toutes les démarches pour
éviter une concurrence électorale entre la Ligue communiste révolutionnaire
et Lutte ouvrière.