Dehors VIVENDI
Ici, comme à Toulouse, comme à Rouen, le constat est net : la
municipalité est désormais gérée au profit tentaculaire
de Vivendi et certainement pas pour un meilleur service rendu au usagers. Nancy
détient le triste palmarès d'être une des villes où
le prix de l'eau est le plus cher (17f le m3), ayant augmenté de 20%
sur les deux derniers mandats du maire, radical valoisien, André Rossinot.
La communauté urbaine a aussi passé un contrat avec la pieuvre
Vivendi pour le ramassage et le traitement des ordures : le nombre de tournée
a diminué et les poubelles s'entassent sur les trottoirs. Le coût
du traitement a augmenté de 133% selon un récent rapport de la
Cour des comptes, pour une efficacité moindre. Quant aux transports,
eux aussi gérés par Vivendi, la prestigieuse nouvelle technologie
du TRAM sur pneus, dont les nombreux couacs alimentent la bonne humeur locale,
n'a certainement pas amélioré les tournées, ni fait baissé
les prix. Alors l'urgence est simple : dehors Vivendi, oui à des régies
intercommunales, contrôlables par les salariés et les usagers.
Les tract distribués sur ces thèmes par les candidats 100% à
gauche ces dernières semaines ont reçu un écho très
favorable.
La liste Nancy 100% à gauche composée de militant(e)s syndicaux
et associatifs, dont 70% n'appartiennent pas à la LCR, comprend aussi
35% de jeunes de moins de 25 ans. Un atout, dans une agglomération où
les 50 000 étudiants représentent près du quart de la population,
où les galères de logement, de revenus, d'emploi précaire
se conjuguent au quotidien pour les moins de 25 ans qui n'ont pas accès
aux prestations sociales.
Le meeting organisé
le 20 février en soirée avec Alain Krivine, notre tête de
liste Isabelle GERARD et Michel ANCE (numéro deux) a été
un réel succès, rassemblant plus de 170 personnes et là
encore de nombreux jeunes.
En fin d'après midi, notre député européen et les
candidats 100% à gauche rencontraient 60 candidats et sympathisants de
la Gauche Villaroise, liste conduite par Marie-Odile TERUEL, conseillère
municipale sortante, militante communiste, soutenue par le PCF, la LCR et les
Alternatifs et sur laquelle figure notre jeune camarade Nicolas Maineray. Notre
combat commun ne date pas d'hier et la LCR avait déjà soutenue
ceux de Villers-lès-Nancy en 1995. Sans-papiers, Dal, anti-fascisme,
retraites, nous avons l'habitude de lutter ensemble et c'est tout naturellement
que nos propositions se rejoignent pour ces municipales contre la droite et
contre la politique du gouvernement, pour des municipalités au services
de la population.
Sondages
Les premiers sondages créditent
l'extrême-gauche de 7 % (5 pour LO, 2 pour Nancy 100% à gauche).
Beaucoup de militants regrettent que l'unité n'ait pas pu se réaliser
avec LO ce qui aurait certainement créé une dynamique plus importante
encore.
Entre diffusions de tracts sur les quartiers et collages, deux rencontres publiques
sont prévues avec la projection d'un film sur Porto alegre, à
la fac et au quartier du Haut du Lièvre.